ARK NETWORK reference.ch · populus.ch    
 
  
les Biker Boyz en force 
 
 
Rubriques

Liens

 Home  | Livre d'Or  | Album-Photo  | Contact

Des histoires pour les petits

 
Il était une fois un bucheron et une bucherone qui avait sept enfants tous garçon.Il était fort pauvre,et leurs enfants les incommodient beaucoup, parce qu'acune d'eux ne pouvaient encore gagner sa vie. Ce qui les chagrignait encore, c'est que le plus petit était fort délicat et ne disait mot, il était fort petit et quand il vint au monde, il n'était guére plus gros que le pouce, c'est pourquoi on l'apppela le Petit Poucet. 
Il vint une année trés facheuse, et la famine fût trés grande, que c'est pauvres gens resolurent de se défaire de ses enfants. Un soir que ces enfants étaient couchés, et que le bûcheron était prés du feu avec sa femme, il lui dit avec le coeur serré de douleur: 
"Tu vois bien que nous ne pouvons plus nourrir nos enfants; et je ne s'auraient les voir mourrir de faim devant mes yeux, et je suis résolu de les mener perdre demais aux bois, ce qui sera aisé, car tandis qu'ils s'amuseront à fagoter, nous n'avons qu'a nous enfuir sans qu'ils nous voient. 
-AH! s'écria la bûcheronne, pourrais-tu, toi-même, aller perdre tes enfants?" 
Son mari avait beau représenter leur grande pauvreté, elle ne pouvait y consentir. Cependant ayant considéré quelle douleur celui serait de les, voir mourrir de faim, elle s'y cossentit, et alla se coucher en pleurant. 
Le petit poucet avait entendu tout ce qu'ils disaient, car il s'était levé doucement, et s'était glissé sous le tabouret de son pére pour ecouter sans être vu. 
Il alla se coucher et ne dormi point la nuit, en songeant ce qu'il avait à faire. 
Il se leva de bon matin, et alla au bord d'un ruisseau oû il rempli ses poches de petits cailloux blancs, et ensuite revient à la maison. On parti, et le petit Poucet ne révela rien de tout ce qu'il s'avait à ses grands fréres. Il allérent dans une forêt fort épaisse, oû à dix pas de distances on se voyait pas l'un de l'autre. 
Le pére et la mére les voyant occupés à travailler, s'éloignérent d'eux insensiblement, et puis s'enfuir tout à coup par un sentier detourné. Lorsque ces enfants se virent seul, ils se mirent à crier et à pleurer de toute leur force. Le petit Poucet les laissait crier, sachant par oû il reviendrait de la maison, car en marchant il avait laissé tomber le long du chemin les petits cailloux blancs qu'il avait dans sa poche. 
Il leur dit donc: "Ne craigner point mes fréres;mon pére et ma mére nous ont laissés ici,mes je vous ramènerais bien au logis,suivez moi seulement." Il le suivirent,et il les mena jusqu'a leur maison par le même chemin qu'ils avaient pris pour aller dans forêt. Ils n'osérent d'abord entrer, mais ils se mirent tous contre la porte pour écouter ce que disaient leur pére et leur mére. 
Au moment oû le bûcheron et la bûcherone arrivent chez eux,le seigneur du village leur envoya dix ecus qu'il leur devait depuis longtemps et dont ils n'esperaient plus rien:cela leur redonna vie, car les pauvres gens mourraient de faim Le bucheron envoya sur l'heure sa femme à la boucherie comme il y'avait longetemps qu'elle n'avait pas mangé,elle achéta trois fois plus de viande qu'il n'en fallait pour le souper de deux personnes.lorqu'il furent rassasies,la bucheronne dit:"Helas! ou sont maitenant nos pauvres enfants?Il féraient bonne chere de ce qui nous reste là.mon dieu les loups les ont peut-etre dejà mangaient!Helas, ou sont maintenant mes enfants mes pauvres enfants"elle le dit si fort que les enfants qui etaient à la porte,l'ayant entendu et se mirent à crier tous ensemble:"Nous voilà,nous voilà." 
Elle courut vite pour ouvrir la porte,et leur dit en les embrassant:que je suis aise de vous revoir,mes chers enfants.vous etes bien las,et vous avez faim. 
Ils se mirent a table et mangérent d'un appétit qui faisait plaisir au pére et a la mére:ces bonnes gens étaient ravis de voir leurs enfants avec eux,et cette joie dura tant que les ecus durérent . 
 
 
 
Mais losque l' argent fut depensé ils tombèrent dans leurs premier chagrin,et resolurent de les perdre encore,et pour ne pas manquer le coup,de les mener bien plus loin que la premiere fois.Ils ne purent parler de cela si secrétememt qu'ils ne fussent entendus par le petit poucet qui se chargea de de se sortir d'affaire comme il avait déjà fait;mes quoi qu'il se fut se levé de bon matin pour ramassé de petits cailloux,il ne put en venir à bout,car il trouva la maison fermée à double tour. 
il ne savait que faire,lorsque la bucheronne leur ayant donné à chacun un morceau de pain pour leur déjeuner, il songea qu'il porrait se servir de son pain au lieu de cailloux en le jettant par muettes le long du chemin ou il passerait:il l'enferma donc dans sa poche. 
 
Le pére et la mère les menèrentdans l'endroit le plus épais de la foret et le plus obcur,et des qu'ils y furent,ils gagnérent un faux-fuyant et les les laissèrent là. 
Le petit poucet ne s'en chagrina pas beaucoup,parce qu'il croyait retouver aisément son chemin par le moyen de son pain qu'il avait semé partout ou il était passé;mes il fut bien suppris lorsqu'il ne put en retrouver une seule muette;les oiseaux étaient venus,qui avaient tout mangé.les voilà bien affligés car plus ils marchaient,plus il s'égaraient et s'enfonçaient dans la forêt.  
la nuit vint,et il s'eleva un grand vent qui les fassait des peurs epouventables. ils croyait n'entendrent de tous côtés que des hurlements de loup qui venaient à eux pour les manger. Ils n'osaient presque se parler ni tourner la tête. Il survint une grosse pluie qui les glaça jusqu'aux os, Ils glissaient à chaques pas et tombaient dans la boue, d'oû ils se relevaient tous crottés, ne sachant que faire de leurs mains. 
 
 
 
Le Petit poucet grimpa en haut d'un arbre pour voir s'il ne decouvrait rien. 
Ayant tourné la tête de tous côtés, Il vit une chandelle, mais qui était bien loin par-déla la fôrét. 
Il descendit de l'arbre, et lorqu'il fût à terre, il ne vit plus rien: celà le désola.  
Cependant, ayant marché quelque temps avec ses fréres du côtés oû il avait vu la lumiére, il la revit en sortant du bois. 
Ils arrivèrent enfin à la maison oû était cette chandelle. non sans bien des frayeurs, car ils la perdaient de vue, ce qui leur arrivait toutes les fois dans qu'ils descendaient dans quelques fonds. 
 

 

(c) khadim gaye - Créé à l'aide de Populus.
Modifié en dernier lieu le 17.06.2005
- Déjà 2598 visites sur ce site!